Ce thon en boîte est à éviter selon une enquête de 60 Millions de consommateurs

Le thon en boîte, souvent perçu comme un choix rapide et pratique pour un repas, peut en fait cacher des risques pour la santé.

Les dangers cachés dans votre boîte de thon #

Récemment, une enquête menée par l’ONG Bloom a révélé la présence de méthylmercure dans de nombreuses marques de thon vendues dans les supermarchés européens.

Le rapport de Bloom, partagé par 60 Millions de consommateurs le 30 octobre 2024, a analysé 148 boîtes de conserve de thon de différentes marques. Il est alarmant de noter que plus de la moitié de ces produits dépassent les limites maximales de mercure fixées pour les poissons.

Ces techniques ancestrales pour protéger vos plantes des cicadelles cet automne

Impact du méthylmercure sur la santé #

Le méthylmercure est un métal lourd qui représente un danger toxique, notamment pour le système nerveux. Bien que les quantités présentes dans le thon en boîte soient souvent faibles, leur ingestion régulière peut s’avérer nocive, surtout pour les jeunes enfants et les fœtus en développement.

À lire Crème nuage à la vanille pour chouquettes : une délicieuse façon de garnir vos desserts

L’ONG souligne que le thon, étant un poisson prédateur, accumule davantage de métaux lourds provenant de ses proies. Ce phénomène rend le thon plus contaminé que des poissons plus petits, tels que les sardines ou les anchois.

Variances de contamination selon les marques #

La marque Petit Navire, par exemple, a montré des niveaux de contamination particulièrement élevés, avec une mesure record de 3,9 mg/kg dans un échantillon. D’autres boîtes de la même marque ont enregistré des niveaux bien inférieurs, ce qui souligne l’importance de la zone de pêche et de l’âge du poisson dans la détermination des niveaux de mercure.

Connaissez-vous la technique de cuisson passive des pâtes ? Un chef italien révèle son approche pour un plat parfait

Xavier Lefebvre, ingénieur à l’Institut national de la consommation, explique que les variations peuvent également dépendre de l’espèce de thon, certaines accumulant plus de mercure que d’autres.

Recommandations pour les consommateurs #

Face à ces risques, il est conseillé de limiter la consommation de poissons prédateurs. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande de ne consommer ces types de poissons que deux fois par semaine au maximum.

À lire Les meilleures stratégies de paillage pour un jardin sans mauvaises herbes

En outre, il est crucial d’être conscient des marques et des origines des produits achetés. Les consommateurs sont invités à vérifier les étiquettes et à choisir des produits provenant de zones moins exposées à la pollution.

« Le consommateur doit être vigilant et informé pour faire des choix alimentaires sûrs. »

  • Limitez la consommation de thon et autres poissons prédateurs.
  • Préférez les poissons provenant de zones de pêche reconnues pour leur faible contamination.
  • Consultez les rapports et recommandations des organismes de santé avant d’acheter.

20 avis sur « Ce thon en boîte est à éviter selon une enquête de 60 Millions de consommateurs »

Partagez votre avis